Ultra Vilain le 03/10/2020

Relai Morbihan annulé, GRP annulé, 9 mois que je n’ai pas fait de CR à cause de ce foutu COVID !!!!
 

J’en ai profité pour mettre sur papier tous ceux existants sur le forum et je me rends compte que ce CR sera donc le 91ème.

Le dernier, et donc 90ème, c’était pour me périple breton sur l’Ultra Menestrail : un calvaire !!!

Et donc après avoir fait, la 1ère TDS, le 1er Ecotrail, le 1er oxygen challenge, le 1er Tour des cirques (pas Zavatta), le 1er Pyrénées tour trail, le 1er Ultra Menestrail, le 1er trail des 3 Pierres, la 1ère Herculéènne, le 1er Trail des corsaires, la 1ère Vertic’aples et bien me voici au
1er Ultra vilain.


Et oui, j’aime découvrir des trucs nouveaux (je parle de course à pieds      

Et donc, on se retrouve à nouveau en Bretagne du côté de Nivillac : hein ? Vous ne connaissez pas Nivillac ??? Bon ok c’est normal ! Moi je connais depuis 3 ans maintenant, depuis que mes parents s’y sont installés, alors quand je vois qu’il y a un ultra là-bas, je fonce et j’ai bien fait car le nombre d’inscription était fixé à 150.

Le habitués de mes CR n’ont pas besoin de faire le point météo mais je vais quand même le faire, la météo a même un nom  cette année : Alex !!!
Et oui, pour cette reprise, c’est la tempête Alex qui va me donner du fil à retordre : pluie et vent au programme !!! Normal quoi !!!

Isa s’est inscrite sur le 35 mais vue la prépa. elle se ravise et fera le 15.

COVID oblige, ma prépa n’a pas été idéale non plus… ma plus longue sortie depuis le Menestrail ? 2h15 en Mars et j’ai fini EN VRAC !!! Alors j’ai couru quasi tous les jours pendant le confinement (35/40’), j’ai beaucoup randonné pendant l’été mais sera-ce suffisant ???

Mes objectifs :
- FINIR
- Entre 10 et 12h

Ma stratégie :

Je cours dès que possible (plat et descente) à un petit rythme 9/10Km/h et marche dès que ça monte, l’idée étant de tenir une moyenne de 8km/h au moins jusqu’au ravito du 45ème, voir celui du 65 voir… jusqu’au bout… sait-on jamais.
Me voilà donc à 5h du côté de La Roche Bernard, où a lieu le départ de la course. Il ne pleut pas, le thermomètre affiche 7° : ça me va bien.
Retrait des dossards, petit sac de bienvenue : une bière, pour l’après course, une petite veste imperméable sympa et des gâteaux bretons très bons…
Le départ est donné à 5h38 et c’est donc masqué que je prends le départ.



La musique se met en route, les fumigènes s’allument… un dernier bisou à Isa et c’est parti !!!

Petit jeu: où est Charlie?



Pas de mise en jambe : ça monte d’entrée, mais j’vais quand même pas marcher après 10 mètres !!! Donc je monte les ruelles de La Roche à un petit rythme qui m’emmène vite sur le dernier tiers du peloton. Beaucoup sont équipés pour parer aux éventuelles (plus qu’éventuelles même) averses, quelques-uns le sont mêmes de la tête aux pieds : pantalon, veste, gants !!!!  Après 500 mètres je vois aussi que d’autres le sont un peu moins… et oui, un coureur est…. Pieds nus !!!!  Oui oui… Il a perdu au chifoumi la veille ? Il veut faire corps avec la nature ? Un anti capitaliste affirmé ? Je ne sais pas… mais c’est quand même pas très raisonnable : hein oui ??? Ira-t-il au bout ??? ET bah j’en sais rien !

En tout cas, c’est parti !!!
Il fait bon, nous allons remonter Vilaine pendant 25Km afin de rejoindre le Port de Foleux où nous prendrons un zodiac afin de traverser.
Tout de suite, l’état d’esprit de l’orga ressort, ils veulent nous rendre chèvre : en effet, dans un bois grand comme un terrain de foot, ils nous font faire plus de 500 mètres… on tourne, retourne, re retourne… on  a du monde devant derrière, à droite à gauche  
1ère belle descente, pas longue mais très pentue et je double déjà du monde car certains sont déjà sur le frein à main.

Et c’est ainsi que nous passons sous la 4 voies qui se trouvent à 1Km du départ après… 5Km… ils sont forts hein ?
En tout cas, ce single dans les bois a permis de se caler dans un petit train, probablement au fond du peloton mais qu’importe, je ne veux pas griller mes cartouches, je veux être bien le plus longtemps possible et donc je me cale derrière 3 gars du coin… et c’est là que j’apprends que le Menestrail 2020 devrait avoir lieu (mon prochain CR ?).

Je retire ma veste car il ne fait pas froid.
Je m’efforce de bien appliquer ma stratégie en me refreinant, il y a de longues lignes droites bien propres où je pourrais aller plus vite mais non…
Après 1h et 32sec’ de course, je suis à 8km pile.
Après 1h15 de course, nous sommes en sous-bois mais je sens les 1ères gouttes tomber, je décide de patienter avant de sortir la veste, on va voir si ça se calme.
15’ plus tard, cela ne s’est pas calmé, ce n’est pas bien méchant mais à terme, je risque d’être trempé et je décide donc de m’imperméabiliser, je remets la veste.
C’est donc capuche sur la tête que j’aborde la « fin » de course : il reste 68Km !!!

Il fait toujours nuit et 1ère erreur de parcours pour un groupe d’une 10aine de coureurs qui tournent à droite alors que c’est tout droit… bizarre !!! Du coup je gagne une 10aine de places  

Je ne change rien à mon allure, il y a encore un peu de monde avec moi mais le peloton est bien étiré.
Ah 1 flash dans la nuit… vais-je trop vite ? Ah non, c’est un photographe  

2h01 de course : 16Km… je suis sur mon allure et je me sens bien, je suis confiant sur le fait que ça tienne un bon bout de temps.
AH… j’entends du bruit derrière moi, ça parle beaucoup… le groupe de 10… ils me rattrapent et je me mets sur le côté pour les laisser passer.
Maintenant, c’est officiel, IL PLEUT… et le terrain commence à devenir glissant.
J’ai du mal à me situer, tout le monde est emmitouflé sous sa capuche et je n’ai pas de points de repères, je ne sais pas si je double des gars, des filles, autres ??? Je repère juste devant moi « les gars en bleu » et la nana blonde cheveux courts avec son partenaire bavard.
Revoilà la Vilaine (la rivière, pas la nana) et j’aperçois en aval des bateaux, j’imagine que nous arrivons au port. (pas con le mec !!!!) Mais là encore, l’orga joue avec nous et nous ramène dans les terres pour 4Km avant de le rejoindre.

Il pleut

500 mètres avant le ravito, les grosses flaques apparaissent au sol, il devient inutile de les éviter, les pieds devront faire avec…


Je ne veux pas perdre de temps et me contente donc juste d’un morceau de fromage, un verre de coca et un quartier d’orange.
Je check mes sms, Isa me demande si ça va… « Nickel, je prends le bateau dans 3’ ! » :-*
Petite photo pour montrer la météo mais ça rend pas des masses !!! Mais j’vous assure qu’il pleut



Je suis reparti avant ceux que j’avais repérés.
Et me voilà donc dans le bateau.

Du coup, ça doit être mon meilleur rythme sur la trace GPS à ce moment-là.
Du zodiac de devant descend… un gars pieds nus… je pense que ce n’est pas le même (une secte ???) mais peut-être me trompe-je !!!! En tout cas, un gars dans le zodiac me dit qu’il l’a suivi et qu’il n’arrêtait pas de chuter dans les descentes car ça glisse… bah oui tu m’étonnes John !!!
Allez, je descends du bateau et reprends ma marche en avant, que dis-je ?, ma course en avant et double de suite 3-4 coureurs dont pieds nus boy.

Petite passerelle en bois et début des hostilités, ça monte !!!
Et puis ça redescend… évidemment (France Gall).

Sur toutes les parties plates, je me force à courir avec comme objectif de ne pas faire d’efforts… en mode récup’ ou échauffement et ça a l’air de fonctionner.
Je croise enfin les parents et Isa qui m’attendent sous un parapluie au bout d’une allée herbeuse et humide.
Un p’tit bisou de bonjour :
« Ça va ? » « Oui oui nickel »
Alors du coup, je ne m’attarde pas… 8km/h à tenir  
Puis les montagnes russes continuent, notamment une patate où ça a bien raviné, le côté droit est très déversant, je m’y engage et tente de m’accrocher aux arbres pour ne pas chuter… mais je glisse et ne peux saisir le tronc, je vais tomber dans le ravin (de 40cm)…. Mais non, tel un petit chat agile, je saute du côté gauche et ne chute pas ! Ouf, quel suspense !!! Mais j’ai quand même bien failli me péter la gueule dans la boue !!!

J’avance toujours à mon rythme et redouble le groupe de 10 de ce matin grâce à une marche rapide dans un long faux plat montant.
Sur les hauteurs de la Vilaine, nous quittons le chemin principal pour nous enfoncer dans les fougères coupées par l’orga… hhhmm ??? En fait, c’est pour une belle photo avec la Vilaine en contrebas, après quoi, retour sur le chemin principal 50 mètres plus loin.



Je recroise la famille,  tout va bien… je dis à Isa que je tiens mon 8km/h, elle me dit que je ne serai pas à la Roche à 11h30 (elle sait me motiver hein ???) mais je compte bien lui prouver le contraire.
Allez, je repars… ça avance ça avance mais les « gars en bleu » me doublent.
Alors l’orga joue encore avec nous pour nous amener au point culminant de notre périple : 75 mètres d’altitude !!! oui messieurs dames !!!
15’ pour faire 20 mètres !!! bah oui, car ils ont encore été joueurs !!! Ces 20 mètres font 2km : on monte à 75 mètres, on redescend à 20 puis on remonte à 65, non mais j’vous jure !! Cependant, je prends beaucoup de plaisir sur cette section notamment grâce à la longue descente à flanc de coteau.

Il pleut!

Puis s’en suit une alternance de petites routes, jolis chemins, petits singles afin de nous amener aux abords de la Roche Bernard où je retrouve Isa et ma mère qui vont m’accompagner 200 mètres en courant sous leur parapluie.
On est au 40ème, 5h14 de course (10h45),  j’avais annoncé 11h30 au ravito, je suis donc très confiant.
C’est une llloonngguuee ligne droite très propre :
« Tu vois Isa que je suis à la Roche avant 11h30 !!! »
Ma mère : « Mais il reste encore 3Km avant la Roche »
« J’espère que c’est pas 3Km de ligne droite comme ça ??? »
« Si »
Mais non… ouf… cette ligne fait un gros km… et malgré la déception de ne pas être à la Roche, je suis toujours partant pour y être à 11h30.. j’ai 45’ pour faire 5km.

Il pleut!

Nous descendons sur La Vilaine et enfin je vois la Roche, je vois le pont qu’il faut traverser pour aller de l’autre côté... il n’y  plus qu’à…
Mais que font-ils, pourquoi ils nous éloignent du pont, on est à 10 mètres… et c’est reparti : grosse patate qui casse bien les jambes, puis redescente avant de revenir au pont.

Pause photo :


Puis les marches du pont qui piquent les cuisses… et la tronche visiblement...




Me voilà de l’autre côté : ça grimpe TRES dur, puis ça redescend puis remonte TRES TRES dur (là où les gars ont sorti le frein à main ce matin) puis on se promène un peu dans les bois (ggrrrr… le camping est à 500 mètres… on peut pas y aller direct ???). Durs durs, ces 3 / 4 Km !!!!
Puis revoilà le bitume, la ville, la descente au camping et ravito.


Bon Ok Isa, il est 11h50 j’ai 20’’ de retard mais on est partis 10’ en retard aussi donc techniquement, je n’ai que 10’ de retard sur l’horaire annoncée, pas mal non ??? C’est les 10’ bateau/ravito 1.  
Les parents et Isa sont là, c’est le seul endroit où ils peuvent m’assister donc…
Isa ne me remplit pas mon camel, (je pense le faire à Arzal), je branche mon GPS qui m’a lâché et Isa le met dans mon sac, je prends un repas express :
TUC, saucisson en apéro avec un coca
Soupe de lentilles
Fromage
Quartier d’orange et eau pétillante en dessert.  
J’envoie un SMS à Ethan qui a un gros match de foot à Fontenay le Comte afin d’encourager les gars et me voilà reparti.
Un bisou à Isa car je sais que je ne la reverrai qu’à la fin car elle aussi a un départ à 14h.

Il pleut!

Et c’est reparti… direction le pont pour re-repasser de l’autre côté… le vent s’est levé et le passage sur le pont décoiffe, enfin pas moi mais ceux qui ont des cheveux.
« Les gars en bleu » sont 200 mètres devant moi.

Et là c’est reparti, à la sortie du pont, on part à droite : euh… mais c’est à gauche le barrage d’Arzal !!!
Mais non… histoire de jouer avec nous, on fait quelques singles bien techniques avant de … repasser sous le pont puis remonter à son niveau puis redescendre le long de la Vilaine. 1/2h que j’ai quitté le ravito et il est toujours là, juste en face, j’entends le speaker !
PPfff…
 

Ces 30’ avant le ravito et les 30’ après ont été les plus dures depuis le début, terrain de jeu très cassant et je le sens bien dans les jambes. On est autour du 50ème et je sens que ça va piquer.
Cependant, j’avance toujours, je continue ma stratégie qui continue de fonctionner, je double « les gars en bleu » qui sont arrêtés au bord du chemin pour se ravitailler.

54ème km… encore un petit tour de l’orga. : des bénévoles sont là le long du chemin, je les salue et monte ce chemin… quand je vois un gars qui lui le descend, un abandon ??? Et bah non… c’est juste que dans 3Km, nous revenons là, 3km pendant lesquels on tourne, re tourne et re retourne, je vois des gars devant, d’autres derrière, d’autres à droite, je ne sais pas qui me suit, qui me devance… un labyrinthe… avant de revoir les bénévoles qui sont à la bière : les salauds !!! Je croise aussi des gars qui montent, se posent-ils la même question que moi 30’ plus tôt ?

Quelques minutes plus tard, je peine à relancer… ça commence à être long.
Plus trop envie de courir, j’essaye parfois mais c’est très dur ! Il reste 10Km avant le ravito suivant au barrage d’Arzal.
Puis c’est au tour des « gars en bleu » de me doubler… et là je vois que l’un d’entre eux court en…sandales… il y  avait p’t’être un dress code !!! En tout cas bravo !!!

Allez allez, je m’accroche en marchant vite, je tente de relancer parfois mais c’est dur !!! J’ai mal aux cuisses, il y a du vent…

Il pleut!

Les lignes droites s’enchainent, le parcours est un peu moins ludique mais il faut avancer.



Ah… une grande route, ah… une affiche pour un mécano bateau à Arzal (au rd point à 200 mètres…), on doit y être.
Allez, je me remets à trottiner. Voici mes parents qui sont là :
« Déjà ?! » me dis mon père… « Euhh… »
En effet, il avait repéré un gars toujours devant moi depuis le début et s’il avait 15’ d’avance au début, il n’a plus tant que ça.

« Bon bah maintenant, vous descendez au barrage ! » « Ah… on y est pas encore ??!! GGGrrr »
Et non, encore 3 gros km dont 400 mètres dans une zone TRES humide avec de l’eau jusqu’aux chevilles…
Là je marche, avant de retrouver le bitume de la zone portuaire et me remettre au petit trot.
Encore 500 mètres et me voilà au ravito, cool, il est couvert !!!



3 p’tites heures pour ces 17Km… et oui… le coup de mou a eu lieu avec un 6Km/h sur cette section.
Qu’à cela ne tienne… ça va mieux, je remets mon GPS au poignet (oui il a rechargé), un coca, une orange, un fromage etc… bref, du classique !!
Et 7/8’ plus tard, me revoilà dehors, je discute avec un bénévole et lui demande combien il reste « Le trail qu’on faisait avant faisait 15Km mais là je ne sais pas où ils vous font passer… »
D’après mon GPS, il en reste 13 mais je pars dans l’idée qu’il en reste 17 !!! On verra bien  

Il pleut!

Ma mère ne sait pas trop où ils me retrouveront, je leur dis d’aller encourager Isa, moi ça va mieux, le coup de mou est passé et j’ai envie d’en découdre !
Heureusement car le vent est toujours là… et même plus, le passage du barrage est un combat mais je trottine.
Repassé rive gauche, me voilà à retourner en direction de la Roche, le début est pas top intéressant, de longues lignes droites entre une route et la Vilaine, on monte, on redescend etc… et 40’ plus tard, je suis toujours en face du port !!!  Peu importe, suis motivé et je trottine bien… il n’y a plus grand monde : personne devant, personne derrière…
AU bout de 5/6 Km, le sentier est bien plus sympa, nous sommes au bord de la rivière, c’est plus ludique, les jambes sont là (enfin à peu près) et j’avance à un rythme que je trouve satisfaisant, je double un gars et l’encourage.
Je regarde la belle demeure sur l’autre rive, je cherche un bateau en mouillage qui pourrait m’indiquer le port de la Roche mais non… toujours rien alors j’avance…

Il pleut!

Tout un coup, un barnum avec des gens, je pense à un ravito sauvage mais non, ce sont les restes du ravito du 15Km… les bénévoles sont restés pour nous     Merci.
J’en profite donc pour un coca, un des gars me propose de la brioche au chocolat… est-ce qu’il déconne ? Et bah non… et il m’en coupe une tranche !!! TOP !!! MERCI !
« On est de tout cœur avec vous, on a pitié de vous… »
« Faut pas, on est là parce qu’on a signé pour… »
« Oui, mais certains ne sont pas encore au ravito d’Arzal !!! »
Dur dur pour eux !!
« Il reste combien là ? 2/3Km ? »
« Euh… plutôt 5… »
« Ah… »

Pendant ce p’tit moment improvisé, je me suis fait doubler par un gars qui n’a pas profité de ce ravito…
Me voilà reparti espérant faire ces 5Km en 40 petites minutes et donc je dois trottiner !!!
Go go go
2Km plus loin, mes parents sont là devant un panneau indiquant le début du port à 1,4Km…    
Je « fonce »… juste avant le port, je double 2 gars qui marchent : « Vous sentez la bonne odeur ? C’est la ligne d’arrivée les gars !! »

Me revoilà dans le village, montée sèche dans les ruelles pavées, passage sur la place de l’église, puis redescente au port, il reste 600 mètres que j’enquille toujours en courant.
Me voilà devant l’aire d’arrivée qu’il faut contourner pour passer la ligne dans le bon sens.
Et la voilà enfin… la ligne d’arrivée.



J’ai fait ces 5 derniers Km en 30’.    trop bien !!!
147 au départ, 115 à l’arrivée.

Il pleut!

Le petit bravo des parents d’Isa et il est déjà temps d’aller manger la galette saucisse accompagnée de sa crêpe au sucre.. vous savez: on a de pâte, on fait une crêpe, on met du sur' dessus, ça fait une crêpe au sucre!!
Nous voilà attablés qu’arrive la 3ème femme : YYEESS j’ai fait un podium chez les femmes !!!      
Comme prévu, la bière offerte au départ sera bue à l’apéro…



Nous ne ferons pas long feu le soir : couché à 21h30     , je me lèverai à… 11h… réveillé par Isa    

Le lendemain, 3 ampoules,  les jambes bien dures et les marches des escaliers bien hautes, comme rarement même, sans doute du fait d’avoir couru tout le long, même quand ça faisait mal.

Du coup, suis très content de ma stratégie de partir tout doucement, ça m’a permis de tenir toute la course, de doubler du monde plutôt que de me faire doubler et d’arriver presque « frais » (j’aurais bien refait une boucle !!).

Du coup, je suis presque impatient d’être en 2022 afin d’y retourner car même si les paysages sont rarement top, le tracé est varié, ludique et j’ai vraiment apprécié malgré les facéties des organisateurs.

Et de 91… Si on m’avait dit… (titre du célèbre ouvrage de David Fabbro, futur Goncourt)

Bon bah comme d’hab’, je me dois de remercier tous ceux et celles qui m’ont porté durant cette balade :

- Merci à l’organisation : wwouuaahh… quelle première !!! Entre le COVID et Alex, vous avez été gâtés : quelle abnégation !!! Merci pour tout, le tracé, le tronçonnage des obstacles jusqu’à 3h30 du mat’, les ravitos, la promenade en bateau etc…

- Merci aux bénévoles hyper dispo, serviables, souriants etc… Cette course n’aurait pas été possible sans vous. Merci pour la brioche aux pépites de chocolat ;-)

- Merci aux suiveurs Facebook : Chris, Arnaud D, Vincent M, Florian, Marie Laure, Marie D, Lynda, Matt, Alice, Constant, Guillaume G, Cheche, David B, Lynda, Marjo, Fred, Bebert, Ben, Arnaud F, Lo Nedge, Djé, Thomas, Luksky, Seb M, Anne, Aurore, Vincent B., Guifus, Lydie, Rico, Ju lien, Caro, Marina, XR, Oliv Q, Franck F, Nani, Antoine G, Thierry D, Marie G, Naldo, Delphine, Chanaëlle, Seb V, Jérôme M, Valy Lap, AL Alhem.

- Merci aux adeptes du SMS : XR, Amélie, Seb M, Mag, Ludo

- Merci à ceux à qui je n’ai pas répondu au tél… (pas un temps à mettre un samsung dehors) : XR, Mag et Seb M.

- Bien sûr, merci à mes parents qui ont bien dû se les cailler dès 8h30 du mat’ et ce jusqu’à 17h !!! Merci d’avoir été là, de m’avoir soutenu, encouragé et avoir trottiné quelques décamètres avec moi hein maman, pas de courbatures ? ;-)

- Merci à Isa : merci pour les encouragements, le suivi FB, le dépôt au départ, le pilotage au retour, merci d’être là… A…   Bravo pour ta course.

- Et toujours merci à Ethan et Loan qui, bien qu’absents de ces courses, sont omniprésents. Je vous aime.

A bientôt pour de nouvelles aventures.