VVX 80 Km le 19/05/2023

Volvic… ses volcans, sa source, mais aussi ses bouteilles d’un liquide peu recommandable pour les rois de l’apéro que nous sommes, mais aussi sa course : la VVX. Ou plutôt ses courses car c’est sur 3 formats différents que nous nous sommes inscrits.
Isa sera sur le 15Km, Marie sur le 45 et le reste de la bande sur le 80 : Arnaud et moi-même qui remettons le couvert, Lucille et Nico forts de leur 60 dans les Pyrénées, Manu, David et Antoine qui reviennent au Auvergne après le trail du Sancy et enfin Seb qui n’a pas pris le départ d’une course depuis un bon bout de temps suite à une mauvaise blessure.

Sur la route, l’ambiance est plutôt bonne



Nous voilà donc 8 au retrait des dossards qui se fait sans encombre.  Nous y croisons David B, un pote sarthois qui court aussi.

Nous passons par THE spot of the Photo de everybody is doing celle-là:



Tout le monde se sent bien, seule Lucille a une douleur au tendon d'Achille et appréhende un peu.

Pour finir notre prépa, on prend un dernier apéro, de plus et afin de fignoler tout ça, on se fait les ongles, si si j’vous jure !



Puis afin d’étirer tout le corps, une petite chorégraphie s’impose pour ces dames mais là, pas de photo

Bon, allez, dodo car le réveil va sonner entre 4h15 et 4h47 suivant les gens, le départ est à 6h.

Allez, il est l’heure d’y aller.

Isa nous dépose près du départ et nous ne voyons pas le reste de la troupe. Départ dans 15 min’, toujours pas les gars. Voilà 2 gars qui arrivent du 220 Km (oui oui ça existe, ils sont partis il y a un peu moins de 44h).

10 min…
5 minutes… ah les voilà à l’arrache.



Sans Seb encore plus à l’arrache et qui nous attend sur la ligne du coup.


Nous courrons… 150 mètres puis ça monte dans un chemin relativement étroit.

Parfois le chemin s’élargit et certains nous doublent, nous en doublons d’autres, chacun essaye d’avoir son rythme afin de prendre le « bon train ».
Je suis avec Nico et Lucille et après 15min de course environ traversée de route, 1ers bénévoles, 1ers « bonjour, merci ! » et « Merde, j’ai oublié d’enclencher mon GPS ! On est à combien de Km Nico ? » « Bientôt 2. » Ok, il faudra que je tienne compte de ça toute la course.
Arnaud, David, Seb et Manu sont derrière mais pas loin.

Ça redescend tout doux vers le col de la Nugère. Antoine et David nous rattrape, « Bah vous êtes partis vite, on a eu du mal à revenir… »
Traversée de route et nous revoilà sur les traces de nos 1ers pas avec Arnaud lors de notre édition en OFF, sauf qu’on ne prend pas le même itinéraire.

Antoine, David, Nico et Lucille s’éloignent doucement, David tente bien un striptease pour calmer les ardeurs du groupe mais rien n’y fait, je les vois partir doucement.

Le sentier est complètement raviné et pas d’autre choix que de se mettre en file indienne.  Je suis derrière casquette « Omaha Beach ».
Mag qui tente de m’appeler, pas le temps de décrocher, je veux rappeler mais le réseau est capricieux.  
Puis petit replat avant une belle bosse en haut de laquelle je vois les compères en avance sur nous.
Je monte à mon rythme puis je me pose sur le côté pour attendre les 3 derniers de la bande. Arnaud arrive devant Seb puis Manu.








Nous voilà presque à 4… Une descente s’effectue sur des marches irrégulières qui ne permettent pas d’avoir une foulée confortable, alors parfois on se met sur le côté car certains concurrents marchent et nous souhaitons doubler.

Puis nous voilà à découvert, ça remonte tout doux dans une belle prairie, je pense voir les potes devant mais non.
Du coup, nous montons ça tranquillement, la vue est belle : Puy de Dôme en face et ravito en contrebas.

Sur le point culminant, un gars nous encourage en jouant de l’accordéon : merci à lui.

Puis voilà la descente qui pique les cuissots, je pars assez vite et double pas mal de monde, certains sont sur les freins alors je double en sortant un peu du chemin, notamment un binôme :
« Hep, disqualifié pour coupe non règlementaire. C'est quoi ton n° de dossard? » me dit le 1er
Je double le 2ème, me tourne et regarde SON dossard :
« Dossard 4277 ! »
Ça nous fait sourire. (oui il nous en faut peu!!!): vous l'avez compris, j'ai donné le N° de son pote (pas son 06 hein?!?)

L'an passé, le ravito se situait 500 mètres après cette descente, mais pas aujourd'hui, il est directement là, un peu plus tôt que prévu.
David et Antoine sont là depuis 5 grosses minutes
« Lucille et Nico ne se sont pas arrêtés, ils ont filé. Les autres arrivent ? »
« YYEESS ».
Seb, Manu et Arnaud arrivent à leur tour.
David et Antoine repartent car David a froid (comme au Sancy… une vraie nana !!!), Seb les suit de près.
Arnaud s’arrête à peine et part devant.
Je me restaure avec Manu avant de repartir. Comme c’est plat, nous repartons au petit trot.

Parking de Vulcania, nous traversons la route avant que la pente reprenne un peu, c’est là que nous rejoignons Arnaud.
Nous alternons marche et course avec Manu et distançons doucement mais sûrement Arnaud. Le long d’un champ, nous croisons 2 binômes du 220 qui marchent mais ont le sourire… « Allez, on tient le bon bout, encore 15 gros Km ».  

Le Puy de Dôme se rapproche mais nous devons le contourner pour y monter.



Un beau faux plat montant en sous-bois, nous trottinons avec Manu. En haut, petite descente sympa, j’ai envie de la courir mais ce serait encore distancer Arnaud alors je me pose et l’attends. Manu file devant.
Lorsqu’il arrive, je vois que le rythme n’est pas au mieux :
« Vas-y file devant car j’vais vous ralentir, j’ai bien mal sous le pied !!! »
Evidemment, je ne pars pas.

On repart au petit trot mais en effet, je sens que ça va pas bien vite  
J’essaye d’alterner course et marche au rythme d’Arnaud mais malgré tout, il prend du retard… je me cale derrière un 36 et un 34 (voir 32…je me demande même comment elle tient debout), qu’est ce que ça discute des nanas, elles n’arrêtent pas !!! Mais petit à petit, elles aussi s’éloignent car j’attends Arnaud.
Nous voilà au pied du Puy, il y a du monde pour encourager au départ du fameux chemin des muletiers, notamment une dame avec son kazoo.
« Merci, mais il va pas faire la journée votre pipeau !!! » (j'avais tort!!!)

15 virages pour nous emmener là-haut, je dis à Arnaud « On se retrouve en haut, chacun son rythme. »
Je pars au taquet afin d’en terminer vite de cette difficulté.
Les virages s’enchaînent et je double, double et double encore…
Dans l’autre sens, des coureurs redescendent, ils doivent avoir 45 minutes d’avance sur nous. Peut-être verrons-nous nos compères.
Nous croisons aussi le serre-file du 110 Km qui accompagne le dernier concurrent.
Je rattrape Manu à mi pente et il essaye de s’accrocher derrière.

22 minutes après Kazoo woman, me voilà en haut dans le même temps que l’an passé. Je me pose au même endroit qu’en 2022 et fait à nouveau un Live Facebook (et oui, suis un djeuns moi… même si les djeuns diront que j’suis un IEUV ».



Il fait frais mais ça fait du bien, je me pose pour attendre les potes, je pense apercevoir la bande de devant mais non, ils doivent être au ravito que nous ne voyons pas car à l’abri. (du coup, sans doute une 15aine de minutes d’avance).
Manu arrive à son tour après avoir essayé de se caler derrière moi, il ne reste pas avec moi et entame la boucle au sommet.
Puis quelques minutes après, c’est au tour d’Arnaud avec qui je repars au petit trot pour cette boucle d’1Km. Nous rattrapons vite Manu qui est au tél et fait des photos.




Arnaud nous propose de ne pas s’occuper de lui car il nous ralentit mais ça ne fait pas parti du contrat
Apéro, Entrée, plat, dessert : comprenez TUC, saucisson, soupe, fromage, banane, chocolat, le tout arrosé d’eau gazeuse et coca… alors, ça fait pas rêver !!! On ne fait pas le plein d’eau car le prochain ravito est dans 5/6Km.
Arnaud est le 1er à repartir car son talon lui fait toujours mal. « Vous me rattraperez ! »
Manu acte 1 : « Attends, j’ai des cailloux dans mes chaussures ! » Donc il s’assoit et fait le nécessaire.

C’est parti pour la descente… et là vous savez comment ça se passe !!! J’enquille, double, double et double… mais à la différence de d’habitude je souffre ! Oui oui, j’ai très mal aux orteils que je me force à replier pour éviter les chocs, mais j’ai aussi mal aux talons… Qu’à cela ne tienne, je me fais plaisir…
Je double Arnaud et lui dis que je l’attends au même endroit que l’an passé.
Et voilà, la descente va bien plus vite que l’ascension… 5'24 min’   (record personnel en 3 descentes d'après Strava)
Je traverse la voie ferrée et me pose pour attendre les copains mais…. TCHOU TCHOU… le train démarre et les bénévoles empêchent les coureurs de passer.  Ils se retrouvent tous les 2 coincés.

La partie qui nous attend est plutôt agréable, légèrement descendante en sous-bois.

Nous retrouvons à nouveau Kazoo woman…

Avec notre petit rythme de course, nous perdons doucement Arnaud qui ne peut suivre. Dommage pour lui car du coup il n’assiste pas à…

Manu acte 2 : Sssccrreeeeaattccchhh : Bruit de chute dans mon dos ! Manu n’a apparemment pas vu la racine et se retrouve au sol ! La tension de cette chute lui provoque des crampes et le voilà donc par terre à se faire tirer (non pas de photos SVP !!!)
Il se relève assez vite mais bien abîmé au genou et à la veste  

Nous nous retrouvons alors avec une fille qui nous dit que tout va bien même si elle a une douleur qui se promène depuis ce matin un peu partout… jambes, pieds, tête, bide… mais le moral est là.

Le ravito approche et nous ne voyons plus Arnaud.




On se pose un peu, apéro, entrée, plat, dessert… je remplis la poche à eau.
Pendant ce temps, Manu va se faire nettoyer le genou et se retrouve donc avec la jambe, mais aussi sa chaussure trempée.
Arnaud arrive, une poussette aussi. ??? Merde, Dave délire !! Qu’est-ce qu’il raconte ? Et bien oui messieurs dames, une poussette est en train de dévaler la pente car les parents n’ont visiblement pas serré le frein !!!!!!      Heureusement, une dame s’en aperçoit et telle wonder woman (avec quelques arguments en moins), elle arrête l’engin avant la probable chute. « Ca va bonhomme t’as pas eu peur ? »  Apparemment pas !

Manu est reparti, j’attends Arnaud.

On sait que nous attend maintenant la partie ANTIFUN du parcours : quasi 20 bornes de… pas grand-chose. De longues lignes droites, peu de montées, peu de descentes. Il va falloir être forts pour trottiner un maximum.
Allez, on se motive. Petits pas petits pas petits pas… (Bob Razowski : Monster And Co). Ça avance… doucement mais sûrement. Nous doublons et nous faisons doubler par un autre binôme de gars qui semble avoir une stratégie de « courir tout doux mais tout le temps ».

SSSSSSSSCCCCCCCCRRRRRRRRRRR : dérapage d’un gamin en bicross derrière nous ? Et non, la fille qui a mal un peu partout aura un peu plus mal un peu plus partout car elle vient d’en prendre une belle (sa 2ème) et ça a bien glissé !!!

On alterne marche et course mais ne voyons plus Manu malgré les longues lignes droites.
Traversée de route après une grande bâtisse et Kazoo Woman est là. Merci.
Je dois de plus en plus souvent interrompre mon petit trot pour attendre Arnaud qui décroche de plus en plus vite…
A ce moment, je suis devant le binôme de gars.
Parking avec pas mal de monde, re traversée de route (« Bonjour, Merci ») puis une petite bosse avec un sentier que l’on croirait taillée dans la haie, je m’y engage et lorsque je suis en contre-haut, je me retourne pour voir Arnaud qui traverse la route, j’ai donc 3-4 min d’avance sur lui et en profite donc pour faire une pause naturelle au sommet de la bosse. Je sors mon tél pour faire une photo, pas de la pause nature non mais d’Arnaud qui devrait arriver : ah, un SMS, c’est Arnaud : 11h46 « J’m’arrête au parking avant la montée. Bonne course à vous. »
Merdasse. Il aura se revanche fin juin.

Entre temps, le binôme m’est repassé devant.

Bon bah me voilà seul, nous sommes autour du 37ème Km et Manu est… devant.
Ma mission est désormais assez simple : le rattraper afin de ne pas être seul trop longtemps. Alors me voilà parti à courir dans ce petit sentier descendant plutôt agréable. Je suis à 12Km/h puis me cale sur un petit 10 (ce n'est pas une taille de pantalon ni un âge mais une vitesse!!!   ) lorsque le chemin redevient plat.
Je n’ai pas forcément envie de courir mais j’ai encore moins envie d’être seul (nouveau slogan de mon site de rencontre… Je déconne Isa ) alors je cours cours et cours, redouble le binôme qui court aussi mais moins vite : un des gars me lance : « Décidemment, toutes les stratégies semblent bonnes ! On se reverra sans doute plus loin. »
Mais non, vu  que je ne marche plus, pour le moment, je ne reverrai plus ces compagnons d’infortune accompagnés de celle encouragée par Kazoo Woman (Sylvie je crois).

Ah… des coureurs en contre-sens… ah… 3 filles font ½ tour, les 2 autres continuent et je les entends « T’es sûr qu’on est sur le bon itinéraire ?» « Le 25km, oui oui c’est bon ! » Euuhhh… j’ai de gros doutes mais je m’abstiens.
Je rattrape et double les filles qui, elles, ont fait ½ tour.
Traversée de route autour du 40ème KM. Kazoo Woman.

Toujours pas de Manu, je double une bénévole et lui dit que certains sont paumés sur le 25, elle est au courant et vient vérifier le balisage, je suis avec elle lorsqu’elle constate que le balisage est là, clair et précis : ce sont les coureurs qui n’ont pas été lucides.
Nous voilà donc avec les coureurs du 25 pour quelques kilomètres communs. Alors je demande à une petite dame si elle veut bien être ma locomotive quelques hectomètres le temps de retrouver mon copain Manu car ces 5/6 Km non-stop seul me fatiguent.  Elle accepte, comment refuser ? Et me voilà donc à un petit 6’20 au kilo pour… 7/800 mètres car Manu est là !!!

« Yo Manu !!!! »
« Bah t’es pas avec Arnaud ? »
« Non, Game Over pour lui. Donc je te cours après depuis une grosse demi-heure. »

Bon bah ça fait du bien de se retrouver à nouveau à 2.
Une petite bosse pentue, un bénévole qui semble rebaliser le secteur nous annonce 2Km avant ravito.
On redescend, j’entends la route en contre bas et je me dis qu’on doit plus être loin… en effet, nous y voilà… enfin !!! Tellement longue cette section sans point de vue ni ravito…
Nous descendons donc dans la carrière du Puy de Tenuzet il y fait chaud mais nous y sommes.




Un menu classique pour moi, remplissage de poche et me voilà prêt mais…

Manu acte 3 : il retire à nouveau ses chaussures pour les petits graviers.

Antoine m’appelle pour savoir où on en est et si tout va bien. Je lui annonce l’abandon d’Arnaud. Eux ont quitté le ravito il y a presque 30 minutes, Seb est dans le dur, ils viennent de doubler Lucille et Nico.

Il est l’heure de redécoller, c’est pas le tout mais il nous reste plus de 30Km.
On ressort de la carrière : Kazoo Woman est là et me demande mon prénom… coquine « Allez David »
Chemin carrossable puis nous rentrons à nouveau dans les bois qui montent dans un 1er temps avant que cela ne redescende tout doux. Nous sommes à découvert et contournons le Puy que nous allons devoir gravir dans quelques minutes. Nous voilà à l’endroit duquel nous a appelés Antoine.
Retour dans la forêt pour l’avant dernière belle grosse patate de la journée.
Chacun son rythme, si au début la pente est plutôt agréable, elle s’accentue vite et je décroche Manu au fur et à mesure.

Je suis dans un petit train lorsque m’appelle ma couz Amélie
« Alors, ça va ? »
« Oui oui nickel ! »
«Tu cours pas là ? »
« J’pourrais évidemment mais ça grimpe dur et comme suis au tél avec toi! »
Ça fait marrer un « Grand mec » qui dès que j’aurais raccroché me demande «Maintenant que t'as raccroché, tu peux courir non?»    alors on discute un peu.
Je reprends mon rythme, nous sortons de la forêt, les arbres sont bien plus petits, la pente bien plus raide et donc… c’est le haut !
Je m’assois sur un rocher et attends copain Manu. « Grand mec » : « Bah ça servait à rien de me doubler si c’est pour s’assoir. »
Manu arrive assez vite : « Oh putain ce mur !!!!! »   Et oui, Strava annonce une pente autour de 25% sur la fin (avec un pic à 35) 1.7Km en 24'54 minutes.  

Descente un peu technique au début dans laquelle on trottine avec Manu puis dans un chemin carrossable avec quelques lacets où je lâche les chiens… et Manu.
A nouveau, mes orteils et talons me font souffrir mais c’est grisant de pouvoir courir, vraiment courir ! Alors je file, double « Grand Mec » et d’autres… et fait mon Km le plus rapide de la course en 4’48 (bon ok on est loin des JO mais c’était cool).
En bas, plein de monde, je m’assois sur une barrière pour attendre Manu.

Isa m’appelle à ce moment-là, elle a terminé sa course satisfaite (1h57 pour objectif 2h   ) , a récupéré Arnaud et ils sont sur la course de Marie pour l’encourager.
Voilà Manu : « Je me suis arrêté retirer un caillou !!! »      

Ligne droite, on trottine.

Traversée de route, celle déjà franchie ce matin au col de la Nugères  et Kazoo woman toujours au poste.

A nouveau en forêt, le sentier est agréable, la fatigue est bien là mais la motivation aussi et doucement mais surement, nous avalons les Km.
Et de fille en anguille, ou un truc dans le genre, nous voilà au lieu du ravito de l’an dernier, je l’annonce à Manu et lui dis que l’an passé, c’était grosse ambiance ici… virage à droite pour se rendre dans la carrière et ??? Pas de ravito    Celui-ci aussi a changé de place, on aurait pu ne pas passer par la carrière et rester en contrebas afin de rester sur le chemin. Mais non, l’orga nous fait passer ici sans doute parce que le lieu est particulier mais aussi car il nous permet de faire une petite descente, toute petite même, ridiculement petite même (- 3 mètres). Cette descente est constituée de Pouzzolane (un fromage italien ?? Pas du tout, vous irez sur google )  qui glisse… un gars devant moi s’engage, veut s’arrêter et…glisse et se retrouve sur le cul, idem pour son pote. Donc pour moi ce sera : ne pas freiner… Et c’est parti !!! Pas de chute.

Juste après ce passage, 5/6 coureurs sont assis et retirent des cailloux de leurs chaussures. Manu n’en fait pas parti.

Nous reprenons donc le chemin quitté 5 min plus tôt et Manu me dit :
« Attends, je m’arrête, j’dois retirer des cailloux dans mes chaussures ! »    

Et nous arrivons assez vite au ravito. Un menu à emporter, pause fraîcheur et c’est reparti.

A quelques Km de là,  Certain(e)s se rafraîchissent aussi... Ceux qui sont attentifs à ce CR savent qui sont ces personnes:!:



Cette section, qui ne m’avait pas marqué l’an dernier a elle aussi été modifiée et devient…. Pénible    C’est assez plat, monotone, le long d’une voie ferrée. Nous sommes en « concurrence » avec un autre binôme qui lui aussi alterne course et marche, on les double, ils font de même, on se sépare puis on se retrouve quelques hectomètres après.
Manu me parle des oiseaux que l’on entend depuis le début de la course et c’est vrai que si on prend le temps d’écouter, ils sont omniprésents depuis le début : merci les oiseaux.  



Sur notre droite, un puy, on se dit que ce serait presque sympa d’y grimper pour redescendre plus loin et rompre la monotonie de ce lieu.

Une dernière bossounette que j’effectue derrière "miss Tatoo", en effet, elle me force à regarder ses cuisses et mollets, un vrai dessin animé… mais je dois avouer que ce n’est pas désagréable. Arrivés en haut, je crois pouvoir profiter du panorama avec miss tatoo assis sur un banc mais à peine le temps de s’assoir que le gars Manu est là.
« On s’arrête 5 minutes faire quelques photos ? » Cette fois il déconne…

Une fois sur les hauteurs, le lieu est atypique, un champs plein de Pouzzolane (Non, pas le cousin de Pedro… Pedro l’âne… Vous l’aviez ??!!? ), c’est joli mais casse gueule car des pierres assez traîtres un peu partout.
Puis des champs, des champs et encore des champs, que l’on contourne plutôt que couper, cela nous semble long et du coup, on se fixe de petits objectifs : jusqu’à l’angle, jusqu’aux vaches… et ça avance, toujours avec ce binôme.
Le dernier ravito ne doit plus être loin, petite bosse à la pente assez douce puis nous redescendons en direction d’une jolie bâtisse que je sais être le lieu du ravito.


Pas mal de monde pour nous encourager et un site appréciable.
On se pose un peu, Manu… retire ses chaussures pour enlever des cailloux.  
Pas de menu Big Mac donc on se contente du traditionnel TUC, saucisson, fromage, banane, chocolat.
Il nous reste un petit 10Km, la petite sortie du dimanche. Les gorges d’Enval : c’est la partie où Arnaud était dans le dur l’an dernier et que je voulais absolument pouvoir courir.

Pour nous y rendre, chemin carrossable en légère montée, nous marchons... ou trottinons lorsque nous nous faisons doubler par "Petit C…" Pas facile de la suivre mais ça motive, on espère qu’elle sera devant nous lors de la dernière ascension. J’ai mal PARTOUT, du bout des orteils à la nuque, en passant par les talons, fesses, jambiers, cuisses mais rien d’insurmontable.
Mag m’appelle pour nous encourager, elle est avec Lisa qui encourage tous ses supers profs d’EPS (merci les filles).

Arrivés en haut, on doit redescendre dans les  gorges légèrement à gauche mais non…    Hein quoi ??? Mais j’voulais y courir moi !!!!  Déçu je suis… même si le chemin emprunté est sympa, nous l’avons fait avec Isa à contresens l’été dernier. (si ça c'est pas du professionnalisme!!)
Au début, la pente descendante est douce et nous rattrapons "Petit C…" derrière qui nous nous calons en bons stratèges que nous sommes. Mais la pente s’accentue et devient technique et "Petit C…" a visiblement mal au genou et descend donc TOUT doucement… trop doucement… on se doit de la doubler (Au fait "Petit C…" c’est pour Petit Céline, c’est marqué sur son dossard !!! à quoi pensiez-vous ???? Bon ok ça marchait aussi !!!).

On réussit à courir toute cette descente… ou presque car…

Manu acte ??? « J’m’arrête, j’ai des échauffements sous le pied ! Sans doute à cause de celle qui m’a mouillé la jambe tout à l’heure… »    
Pas grand-chose à faire si ce n’est repositionner sa chaussette.

Les virages s’enchaînent, il fait chaud, on croise quelques balises disséminées pour la CO (qui doit être une belle épreuve).

Nous voilà en bas, traversée de rivière, virage à gauche et nous débutons la dernière «vraie » ascension.
"Petit C…" n’est donc plus là pour donner le tempo alors on fait notre vie, je me retrouve devant Manu mais derrière un gars qui me met du Céline Dion en tête… Hein ? Pourquoi ? Son dossard : Sylvain Giret… Alors ? Vous aussi ? Et bah moi, j’ai Céline qui me chante « J’irai où tu iras, mon pays sera toi, j’irai où tu iras, qu’importe la place qu’importe l’endroit !!! » Heureusement qu’il s’appelle pas Sylvain Djadja : désolé les vieux, c’est pour les djeun’s… qui ne lisent pas de CR !!!

La pente s’accentue mais on entend du bruit, à la sortie du sous-bois, nous voilà aux abords du château et de son parking, et donc des supporters dont Kazoo Woman « Allez David ». Petite section sur gros chemin puis nous rentrons à nouveau dans le bois à gauche.
Pente assez forte mais on sait qu’on tient le bon bout. Petit passage à découvert, que je pense être la fin mais non, nous tournons à droite et il nous faut remonter encore un peu pour atteindre l’autre versant nous ramenant à Volvic. Allez, dernier coup de cul et nous y voilà enfin.  Je préviens la bande par message qu’on a plus qu’à se laisser descendre pendant que Manu file devant.

Le début de descente est sympa en sous-bois puis assez vite à découvert où je rejoins Manu avant de passer devant la statue de la Vierge en contrehaut de Volvic.
Puis c’est beaucoup plus technique, je pense à "Petit C…" qui risque d’y souffrir, heureusement c’est assez court et me voilà vite dans les ruelles Volvicienne Et Manu dans la foulée, yeesss, il est en forme le copain.

Il nous reste 1 gros Km dans les rues, pas mal de monde pour nous applaudir. Ça monte assez dur sur quelques mètres mais on sait que c’est la fin.
A la sortie du village Isa est là pour nous accompagner sur les derniers hectomètres : parking de la grotte, sous-bois, puis nous voilà à l’aire de départ, que nous contournons, plus que 150 mètres : toute la bande est là sur la ligne pour nous attendre.











Les autres….
David, Antoine et Seb, attendent Lucille et Nico pour tous franchir la ligne en  12h15
D’après Antoine nous faisons une belle fin de course car nous avons été plus rapides qu’eux.






De son côté, Marie a bouclé le 45Km en 7h43.
Isa son 15Km en 1h57.

       

Une pensée pour Arnaud qui a joué la prudence afin de ne pas aggraver sa blessure et se préserver pour fin juin.

Alors photo….

Mais putain, il est où Seb ???? Il a peur de ne pas être réincarné pour éviter tous les clichés ?  



Et Manu, tu fais quoi, tu retires encore des cailloux???

Tout le monde s’est bien rafraîchi et nous choisissons d’aller nous hydrater à l’appart plutôt qu’ici. En descendant à la voiture, je remercie Kazoo Woman qui arrive en voiture.


On refait évidemment la course, on chambre Manu et ses cailloux, on maudit ce semi-marathon calé en milieu de course, la chaleur parfois, la fraîcheur ailleurs, le mollet de Lucille (qui lui fait très mal depuis le 15ème) etc…



Comme d’hab, c’est un des meilleurs moments, à croire qu’on court pour ça : bières, potes, rigolades, chambrages, partage, solidarité etc…
La nuit est bonne, on se lève tard, on décolle tard pour aller profiter des festivités au village… trop tard même sans doute car plus grand-chose à se mettre sous la dent. Alors on va boire une bière chez le forgeron (ça fait très Astérix tout ça non ?), nous y croisons David B : oui le même qu’au début…

Puis maison, apéro, et oui encore…, jeux, photo 2FR (une 1ère pour Nico) puis dodo !!!



Le dimanche nous décollons et nous arrêtons à la sortie de Volvic pour y acheter des dwichs et…. nous y croisons David B : oui le même qu’au début… il nous drague ou quoi ????

Le retour se fait dans une cacophonie générale car je me fais défier au blind test. Rassurez-vous, il n’y a pas eu de match.  

Voilà, une promenade de plus avec toute une bande de potes, le bonheur quoi. Ces 80Km étaient pour moi une « sortie longue » afin de préparer les 2 gros défis de l’année que sont L’Ultra Marin et le Tour des cirques, j’espère que ça portera ses fruits.

Vous en avez l’habitude, je termine par les remerciements :

- Merci à l’organisation et à l’ensemble des bénévoles, à nouveau une très belle et grosse orga : sans vous, pas de courses.

- Merci aux followers FB : Gaëlle, Aurore, Naldo, Nico M, Florian, Marie D, Vincent M, Marjo, Géraldine, Lisa, Lucille, Jérôme M, Thomas, Djé, Séb V, Marina, Amélie, Arnaud F, Franck F, Nico Gege, Guillaume G, Laurence, Luksky, Aurore Foufou, Erika, Emilie, Véronique, Nicole, René, Sonia, Julien, Cécilé, Julien E, Dorothée, Valérie, Manu DS, Stéphanie T, Coraline, Mathilde, Gayelle, Pablo, Mimi, Vincent B, Guillaume C, Ludo, Matt, Delphine, Doudou, Mag, Seb M, Sandy, Yann, Ma Ry Lor, David B, Maxime, XR, Cla Lem, Jean Michel, Solo, Laurent S, Yoann, Heikki, Isa Belle, Dominique, Céline, Cyprien, Sandra, Céline, Pascal :
Vous êtes loin et je ne connais même pas tout le monde mais on veut pas vous décevoir donc on avance.

-       Merci à ceux qui nous ont croisés, accompagnés sur le chemin: "Casquette Omaha Beach", "Grand Mec" , "36 et 34 (voir 32)", "Petit C...", "S. Giret", "Binôme gars 1", "Binôme gars 2", "Miss tatoo", "Fille qu'a mal un peu partout", ma "Locomotive" pour rattraper Manu: chaque petit mot échangé, chaque pensée autre que la course permet de s'évader un peu.

- Merci aux encourageurs d'un jour: "Miss Kazoo", "Mr Accordéon", et les oiseaux: merci pour vos douces (plus ou moins) mélodies.

- Merci aux whatsappeur du run run worshippers : Ben, Steph, Gaëtan : c’est grâce à nos séances « tranquilles » qu’on en est là

- Merci à celles qui m’ont appelé : Isa, Mag (que je présente plus) et Amélie (ma super couz d’enfer),  toujours là quand il faut, trop fortes :-*, vos appels font du bien.

- Merci aux copain(ine)s de galère : Antoine, Seb, Manu, Nico, Lucille et Arnaud qui n’a malheureusement pas terminé mais c’est un mal pour un bien car de belles échéances arrivent.  

- Merci aux copines de presque galère : Marie qui a couru son 45 so easyment (oui suis bilingue) et Isa qui a atteint son objectif après une longue période sans challenge du fait de sa blessure.

- Merci à Ethan et Loan : omniprésents car je veux leur montrer l’exemple.  

- Merci à Isa (ça fait déjà 3 fois qu’elle est dans les remerciements elle !!! ;-) ) Merci d’être là. Merci pour le suivi FB, les photos, le taxi du matin et les coups de fil.  A….  

Rendez vous dans 15 jours pour maxi défi.