Trail du Puy de Sancy 25/09/2022

Tout démarre un mercredi, jour de l’entraînement hebdomadaire avec notre groupe Run Run and Whorshippers, groupe qui comprend les spécialistes du cross, de la prépa marathon et du trail… et donc, hormis les mercredis, il est bien rare que nous courrions ensemble. Alors quand nos marathoniens Manu et David disent vouloir se lancer sur un beau trail et pourquoi pas le Sancy, c’est tout naturellement que Guillaume, Antoine et moi adhérons au projet.

Et nous voilà donc 5 mois plus tard à organiser notre départ pour le Mont Dore la veille de la course  
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Peu importe, on est plus préparés à courir qu’à rouler alors ça devrait le faire.

La 1ère voiture arrive donc au Mont Dore vers 17h, retrait des dossards et quelques petites courses avant de rejoindre l’appartement dégoté par Guillaume qui arrivera 1h après nous.



Tout se passe bien, les dossards sont retirés, le petit complément de course fait et il est temps de rejoindre l’appartement au 58 av de la libération. En consultant MAP, on se rend compte que c’est à 1 gros Km, « loin » à pieds mais en y regardant de plus près, on se rend compte, juste à temps que nous sommes appartement 58 au 5 avenue de la libération et que l’endroit où nous venons d’acheter notre baguette se trouve au… 01 av de la libération et donc 1ère bonne surprise du week-end, l’appart se situe à 150 mètres de la ligne de départ (et d’arrivée).
On monte nos sacs, trouvons une place, ou plutôt LA place où garer la voiture (impossible de faire plus près à 20 mètres de l’appart’) et voilà que Guillaume arrive.

2 allers retours pour lui afin de retirer son dossard car il a oublié sa carte d’identité. Une forte averse vient animer la fin de soirée et nous fait consulter la météo qui s’annonce très mitigée.  

Puis nous nous faisons une bonne plâtrée de pâtes, une bonne bière, un ptit jeu, un épisode de Peepoodo (une perle d’animé poétique à souhait. Merci Manu pour cette découverte) et…dodo car le réveil sonnera à 4h30.  
4h30.. il est l’heure de se lever, le 1er truc : on regarde par la fenêtre : il ne pleut pas.  

P’tit petit déj’, habillage et nous voilà prêts… sauf Guillaume… heureusement, on est large il est 5h20.

5h26, nous quittons l’appart.
5h28, nous voilà sur la ligne de départ.
5h29 : PHOTO




5h30 : c’est parti !!!

Notre stratégie est assez simple, on part ensemble, on finit ensemble sans trop traîner afin de passer les barrières horaires assez serrées.
On part donc ensemble sur ce 1er kilomètre de bitume afin de sortir de la ville, rapidement, celui-ci laisse la place à un large chemin carrossable, tout d’abord à découvert puis sous les arbres : ça tombe bien car les 1ères gouttes de la journée arrivent !!! Ouf, il ne reste que 61 Km !!!! Antoine chambre Guillaume sur sa future calvitie, c'est bien, moi je ne suis pas dans la discussion  

La pente s’accentue un peu et si, au début, nous avons l’impression d’être ensemble, assez rapidement chacun prend son rythme et les écarts se creusent. C’est ici que je fais la connaissance de gentilpoulpe, grand pronostiqueur de ligue 1 (comprenne qui pourra. ;-)  

Nous revoilà sans abris et on comprend que la journée risque d’être maussade, en effet, nous sommes dans le nuage et si ça ne pleut pas beaucoup, on sent bien l’humidité !

J’aperçois les gars une grosse centaine de mètres devant moi mais ne les retrouverai que bien plus tard car arrivé en haut après 1h de course, 7 km et 450+, j’attends Manu.

Alors je me pose dans le nuage (tel un dieu grec) et me tourne pour le voir arriver !!! Mais je ne vois rien, je prends des dizaines de lampes frontales dans la gueule et ne distingue les visages encapuchonnés qu’au dernier moment.
Alors après 1 grosse minute d’attente « MANU !!! », pas de réponse.
Re 1 minute : « MANU !!! », pas de réponse.
Re 1 minute « MANU !!! » … « DAVE !!! » ah… bah en fait il vient de passer devant moi et est 15 mètres plus loin, ni lui ni moi ne nous sommes reconnus.

Nous revoilà donc partis tous les 2 dans cette légère pente herbeuse, direction le 1er ravito dans 8Km.
Il fait froid, beaucoup ont sorti les gants, j’hésite pas ce n’est pas insupportable donc je ferai sans plutôt que de les mouiller si tôt… sait on jamais, peut-être que le temps va se gâter !
Manu a la caisse et tient le rythme que je tente d’imposer, on a tendance à doubler plutôt que l’inverse.
Puis la pente s’accentue un peu et le chemin devient une large piste carrossable, l’écart se creuse doucement avec Manu.
Je double gentiment sans me griller car il reste encore un gros 50Km.

Ah… j’aperçois Guillaume et Antoine devant moi à une centaine de mètres et après les avoir eus en visu pendant 10 minutes je les rattrape :
« YYEESS IIII  les guys !!! ».
« Il est où Manu ? Loin ? »
« Je ne pense pas, il avait un bon rythme au début de la descente mais ça fait un bout de temps que je l’ai perdu. »
On trottine donc tous les 3 à un petit 5’30 au mille qui nous va bien. On discute on discute et Antoine se tord la cheville déjà blessée il y a 10 jours. Il semble avoir vraiment mal mais sert les dents, il faut que ça reste chaud. (Finalement, il la sentira mais finira avec une belle cheville bien gonflée).

Pause nature pour Antoine et Guillaume et j’atteins donc le ravito le 1er où David nous attend depuis environ 5’.

Puis les 3 comparses arrivent ensemble.    Belle descente Manu.

Afin d’éviter toute fringale et maux de ventre, je mange bien : saucisson, jambon sec, fromage, banane, coca, eau pétillante.

Nous repartons tous les 4 ensemble après 16Km et 2h04 de course Je suis 420ème.



C'est vrai que ça se dégarnit mon Guigui    

La pluie n’est pas terminée la descente non plus, tout d’abord légère, elle nous permet de courir ensemble.
Petit coup de cul vers le rocher de l’aigle avant d’entamer une descente bien plus pentue, de nombreux coureurs sont au ralenti afin d’éviter la chute. Certains profitent de la corde mise à disposition par l’organisation, pas moi.
Je file tout droit et double un paquet de monde… arrivé en bas, je me pose et attends Manu mais c’est Guillaume qui arrive (je l’ai doublé sans m’en rendre compte) puis Manu.

Nous voilà alors aux abords de la Bourboule, quelques traversées de route, quelques bénévoles que nous remercions et saluons puis après avoir traverser un dernier passage piéton, le chemin s’enfonce dans la forêt pour nous emmener 500 mètres plus haut sur 5Km, 10% de moyenne mais ça part fort avec une pente à 20%.
Bon bah là, stratégie habituelle, je me mets dans un petit train et monte tranquillou.

Sortie de bois, un bénévole emmitouflé sous son bonnet et son poncho : « Vous arrivez à Puy Gros ! Il est là… », il nous montre… le nuage    
1 petit Km plus loin et 45’ après la Bourboule, je suis en haut… toujours dans le nuage. Quel dommage car ça a l’air très joli. Merci internet car sinon on aurait rien vu.



On voit bien le sentier de rando emprunté   .
Bon bah maintenant que je suis là, j’attends poto Manu.

J’en profite pour lire les SMS, appeler Isa et lui dire que tout va bien après 24Km.
C’est ici que je retrouve Olivier (Cf 100Km du Morbihan) qui souffre du genou  

Et après 10 minutes environ, voilà le gars Manu.
« Putain c’est dur ! »
24Km de faits, il en reste 40, va falloir le motiver le gars.

Le début est assez agréable sur les hauteurs du Puy, on suit le rythme de ceux qui nous précèdent… je vois Olivier en contrebas et donc je le rattrape, « Alors ce genou ? » « Bah ça me fait très mal en descente », en bon docteur que je suis « Le syndrome de l’essuie-glace !! »  Puis le chemin s’élargit et descend sur la droite en sous-bois, je ralentis un peu et laisse partir Olivier car j’ai perdu Manu. Lorsqu’il arrive, il me dit avoir mal au bide et aux cuisses…
Ah… bah on va tempérer nos ardeurs (et non nos hardeurs). Alors on descend doucement mais sûrement (c’est bien dommage car là j’aurais bien lâché un peu les chiens), le chemin alterne entre pentes plus ou moins prononcées.

Bientôt, des habitations apparaissent et on se doute que le ravito n’est plus très loin, le sentier est devenu plutôt plat et lorsque celui-ci fait un 180° à droite, nous sommes sur une route montante… mais les encouragements sur le bord de celle-ci nous confirment qu’on est presque au ravito, le seul hic, tous ces supporters sont sous leurs parapluie car il tombe des seaux d’eau !!!!  

Après 29Km et 4h28, nous voilà au 2ème ravito.

David est là depuis 15’, Antoine et Guillaume un peu moins mais tous ont froid. Alors je tente d’être efficace, comme je n’ai pas de problème de digestion, je prends un peu tout ce qui passe pour me faire un sandwich saucisson fromage… puis jambon fromage puis banane chocolat en dessert !!! Parfait !
Les gars ont froid, on speede un peu Manu mais il va falloir y aller, David en profite pour faire sa pause vidage vessie (une parmi les 33 de la course !!!!), il aurait bien mis son t-shirt technique pour se réchauffer mais il a laissé son sac sous la pluie et tout est trempé.    

Nous avons environ 2h20 pour parcourir les 12/13 Km qui nous séparent de la prochaine barrière horaire et une petite nana nous met la pression en disant que ça va être chaud… je réponds « Mais non, on est large… «  (à suivre).

Je suis devant avec David sur une portion grimpante en sous-bois et les écarts avec les copains se font déjà après quelques hectomètres… virage à droite, virage descendant à gauche « oh la jolie cascade !! »
Puis la pente est régulière autour de 8%, nous nous retrouvons sur une route empruntée par David cet été en rando, au bout celle-ci un virage en épingle nous permet d’apercevoir les gars en contrebas. Nous poursuivons jusqu’à une route que nous empruntons vers la gauche sur 500 mètres pour rejoindre un ravito en eau à l’abri d’une maison de pierre.
La pluie s’est calmée, les supporters sont là et j’en profite pour faire le plein d’eau du sac… et le vide d’eau de mon moi-même.
Notre trio arrive 5/6 minutes après nous décidons d’être unis dans cette grimpette.



Manu est dans le dur alors on déconne, on discute, on balance des vannes, on reprend sur la chevelure et  Guillaume aimerait une photo d’Antoine avec des cheveux (tiens mon lapin) :




Manu est derrière « veste jaune » qui sera notre point de repère pour ne pas trop le décrocher on monte en se faisant entendre,
« Allez Manu !! » « Allez le team Peepoodo »    
Nos concurrents se prennent au jeu « Allez Manu », certains en ont peut-être plein le c… de nous entendre mais peu importe, notre copain monte doucement mais surement et nous voilà en haut. Enfin presque car ici, nous entamons la grimpette, et donc la descente de 3 petits Puys : Puy de Monne, Puy de Barbier, Puy l’Angle.
Mais tout le monde tient le coup même si Manu fait l’élastique parfois, mais en bon tacticien, il fait la technique du 36...
David ayant froid, il est parti devant pour la descente, que j’entame avec Antoine avant de le quitter et me faire un petit plaisir en me faisant 2 petits km de descente pleine balle.

Col Croix St Robert, 40ème Km et 433ème.

Je retrouve David et nous faisons un petit Live Facebook (Spielberg n’a qu’à bien se tenir…). Tout va bien… Les gars arrivent pas loin derrière.
« Veste jaune » est là aussi et a mal partout mais compte bien finir.
Manu est dans le dur mais a le moral, d’autant plus qu’on nous annonce environ 2km de moins car la pluie incessante a rendu les crêtes trop dangereuses et nous descendrons du Puy de Sancy par les pistes de ski.
Repas classique et ça repart car si c’est le dernier ravito mais pas la dernière barrière donc on ne traîne pas trop, même si on est assez large car nous avons 2h30 pour faire 13Km environ.

C’est un petit 400+ qui nous attend avant de redescendre en vallée de Chaudefour.

On prend notre petit rythme, toujours avec les mêmes coureurs, on continue d’encourager Manu quand tout un coup un bolide nous double sur la droite… hmmm ??? Il doit s’entraîner… Puis 1’ plus tard un autre…
Ce sont les coureurs du 19Km qui sont en début de course : et bah ça galope dur !!!
Bon bah du coup, on se fait doubler par 3/4/5/6….50… 60 etc… Mais aussi les 3 premières féminines que nous aurions apprécié pouvoir suivre mais non… trop rapides pour nous.  

Après 3.5Km en commun avec le 19Km, nous bifurquons vers la gauche au Puy de Crebasse.
J’en profite pour raconter la belle histoire des 2 éléphantes qui veulent se baigner…    
Sur une jolie crête,c’est  le moment où le soleil perce enfin… ça vaut le coup, nous pouvons enfin profiter du paysage, et en faire profiter mes followers    Au fond, nous voyons Antoine et David qui ont quelques centaines de mètres d’avance.
Donc je filme et laisse filer les gars devant pour la photo.



Manu et Guillaume sur la crête.

Alors je me fais à nouveau plaisir en laissant filer les jambes pour les rattraper. Le chemin est un peu technique mais pas trop et je m’éclate, contrairement à 3 ou 4 coureurs que je double.

Passage au-dessus d’une clôture puis petite clairière au bout de laquelle on aperçoit à nouveau David et Antoine, je retire enfin ma veste afin de revêtir ma combinaison rose 2FR.

Ils ont beau ne pas être loin, nous n’arrivons pas à recoller nos 2 lascars. Nous revoilà en sous-bois, sympathique.
Un passage un peu technique oblige un concurrent à descendre sur le cul !!??!!?? Une nana devant nous trouve même ça dangereux !!!  Euh bah, oui c’est technique mais ils abusent, ça passe debout sans problème !!!
Du coup, j’en profite pour doubler ces 2 concurrents hésitants et m’autorise une petite relances lorsque ça descend car c’est très plaisant. En contrebas, j’aperçois à nouveau David et Antoine : YYYEEESSS IIII Team Peepoodoo.    
Allez, on lâche un peu pour recoller… mais sortie de route de Manu qui termine cul par-dessus tête dans un virage, heureusement sans gravité.

Au moment de ressortir du bois, je me rends compte qu’il pleut à nouveau et donc, pendant que les gars filent, je m’arrête pour remettre ma veste.
Clairière et  barrière horaire en vue dans la vallée de Chaudefour, petit ravito en eau uniquement. J’en profite pour manger une barre de céréales avant notre dernière ascension du jour au Puy de Sancy, point culminant de notre parcours à  1886 mètres, soit 656 mètres plus haut.

Alors nous voilà partis, à nouveau un sous-bois, à nouveau une petite histoire, celle d’une femme exerçant le plus vieux métier du monde mais qui a un problème anatomique…
Je suis devant avec David mais nous n’accélérons pas trop afin de toujours avoir le reste de la bande en visu. Le début de ce chemin étant en lacets, nous voyons les copains juste dessous… « Allez Manu !!! »
En sortant du bois, nous apercevons notre objectif plus haut sur notre droite, il est parfois dans le nuage, parfois non mais ça nous permet de visualiser le reste du chemin à parcourir grâce aux coureurs nous précédant.



On monte tous à peu près au même rythme en se calant dans un petit train. Mais Manu fait son mauvais élève : il s’arrête pour faire son lacet, puis 500 mètres après, il s’arrête pour faire des photos, puis 500 mètres et il doit prendre quelque chose dans son sac etc…  c’est David qui est avec lui et qui tente donc de lui mettre un peu la pression pour qu’on franchisse la barrière horaire.

Replat avec Super Besse sur notre gauche. On file à droite en direction du Puy Ferrand, non sans une dernière histoire concernant une fille qui a la ch… (un animal qui fait miaou) qui sent l’oignon. On fait une petite photo aux abords du Sancy et Antoine nous approvisionne en dragibus  


 
Enfin, nous arrivons au col de la cabane, notre derrière barrière horaire, avec 40’ d’avance.  

Un bénévole nous annonce que la partie retirée sur les crêtes ne nous enlève pas forcément 2Km : peu importe maintenant, on sait qu’on va au bout alors encore 9/10/11 Km environ
Un coca, une eau pét’ et… une petite soupe, c’est cool.
A partir d’ici, les bâtons sont interdits.

Je sors en 423ème position, 10 places de gagnées en 12 Km.

Bon bah il n’y a plus qu’à monter là-haut et on en aura fini du D+.
Le chemin en en réfection et nous devons franchir de grosses marches qui piquent un peu les cuisses, Manu est à la peine et décroche lentement mais ce n’est pas bien grave, cette bosse fait 80 mètres, au pire il sera 2’ derrière.
Nous y voilà !!! Le panorama est… bouché    On ne voit rien, alors vous vous contenterez de la table d’orientation :



Comme prévu, Manu arrive 2 petites minutes après et fait même l’effort de monter les 7/8 marches qui montent tout en haut alors que le parcours ne l’impose pas.
On ne traîne pas trop car à l’intérieur de ce nuage, il ferait presque frais.

Il nous reste plus qu’à « se laisser » descendre : 8Km environ. AU début nous profitons de l’aménagement pour les touristes avec de larges marches en bois et même si ce n’est pas hyper agréable car un peu glissant, ça descend bien. Nous revoilà sur le sentier et nous avons à nouveau l’autorisation de prendre les bâtons.

Le début est bien pentu et pas hyper agréable dans la piste de ski. On regarde un peu le chrono et on se rend compte que passer sous les 11h est peut-être jouable, compliqué, mais jouable. Alors on court !
On est pas trop dans la déconne, pas trop dans le bla bla… on court !!!
Je fais ma 2ème pause nature (je suis loin des 33 arrêts de David) et les gars me doublent.
En les rattrapant, je vois un panneau : Mont Dore 6km. Il nous reste environ 40’ pour passer sous les 2h, ça va être chaud !

On descend bien et tous ensemble, la piste laisse place à un petit passage sympathique en sous-bois avec un petit pont de bois ( Yves Duteil) puis nous voilà aux abords du parking du télésièges que l’on contourne par la gauche.
On double pas mal de coureurs et coureuses, notre rythme est bon (entre 5’30 et 6’ au Kilo) et même si ça tire un peu, on a envie d’en finir.
Chemin carrossable emprunté en début de course mais dans l’autre sens, nous continuons à doubler des concurrents qui doivent nous prendre pour des mecs qui « font la course » et veulent gagner des places mais non… on veut tenter les 11h.

Quelques légères pentes nous imposent de marcher parfois mais on tient tous le rythme, surtout Guillaume qui accélère pour nous filmer : « Team Peepoodo !!!! »

On aperçoit les toits de la ville, on croise des promeneurs « 2 Km !!! », on tient le bon bout.
La pente s’accentue dans le dernier kilomètre où je laisse filer les jambes, Manu également qui met une mine à tout le groupe…. Va-t-il accélérer pour passer la ligne en tête ????
Dernier pointage 200 mètres avant la ligne, devant notre appart’ en fait, nous entrons dans le parc, il reste 150 mètres. Les gens applaudissent et 30 mètres avant la ligne, nous nous prenons les mains pour finir ensemble.

11h02 et 14 secondes… nous sommes 415 à 419 ème. (EEuuhh…. On  aurait perdu 14 places dans les 200 derniers mètres ???????? Faudra m’expliquer !!!!!)

Bon bah voilà, on se congratule, on se frappe dans les mains et on fait la photo

Manu est claqué mais heureux (même si ça ne se voit pas forcément sur la photo), nous sommes heureux qu’il soit heureux, nous sommes tous heureux quoi !!!



Olivier, qui a terminé 10 min’ plus tôt, m’attend pour me féliciter (félicitations que je lui retourne avec sa douleur au genou).

Il est temps d’aller dépenser notre « Bon pour une bière ».



Nous allons donc nous poser afin de refaire la course, en mode blabla évidemment : la course, les jambes, les bobos et le fait qu’il n’y ait pas de lots finisher (un peu décevant en effet   ).

Vient alors le moment de se doucher et ranger l’appart, Guillaume se rend compte qu'il n'a pas eu mal du tout aux tétons... mais ça c'est grâce à toutes les précautions prises en y mettant des pansements... No comment!!!



Puis il faut conduire…    et oui, certains (pas moi) bossent le lendemain.

Après coup, et même dès la ligne franchie, je me rends compte que c’est probablement une des course les plus « simples » que j’ai pu faire, en effet, pas de douleurs, pas de bobos, pas de coup de mou, pas de maux de ventre, pas d’ennui : que du bonheur ! Ceci est sans doute dû à la météo, au tracé, aux grimpettes pas trop pentues, au rythme de Manu et surtout à l’effet bande de potes qui permet de se dépasser, se surpasser et se marrer ensemble.

Je revois les gars 2 jours plus tard et Manu, qui ne voulait plus entendre parler de montagne, me parle du 80Km de Volvic : ça y est ? Lui aussi a le virus ? Vous le saurez sans doute bientôt.

Et comme tout bon CR, celui-ci se termine par les remerciements :

• Merci à l’organisation et à tous les bénévoles de cette course, très bonne ambiance, très bonne orga.
• Merci à tous les inconnus nous ayant encouragés sur le bord du chemin
• Merci à tous mes followers : Isa, Michèle, Thomas, Arnaud D, Marie, Lucille, Arnaud F, Fred, Pablo, Nico, Flo Luksky, Nico Gégé, Guillaume G, Lydie, Franck, Vincent, Naldo, Marina, Ludo, Jérôme M, Géraldine, Guifus, David B, Marjo, Matt, EMorej ,Cé Line, Seb V, Gaëlle, XR, Ma Ry Lor, Vanessa
• A tous les whattsappeurs du 2Fr et Run run Whorshippers : Gaëtan, Mag, Ben, Stef, Seb, Nico
• A ceux qui nous ont appelés : Seb, Mag, Isa
• Evidemment, à mes compagnons de course, on l’a évoqué à la bière et je suis 200% d’accord : j’ai préféré finir à 5 en 11h que seul en 10h : j’ai kiffé !!! Merci les potos !!
• A mes parents pour les encouragements et leur soutien, tant sur les courses qu’ailleurs
• A Isa qui n’a pas pu être là mais qui a tout fait pour y être quand même    
• Et bien sûr à Ethan et Loan qui commencent à courir et avec qui j’ai hâte de faire ce type de course